Question en réponse à notre article sur les funérailles et le deuil Noachides:

Concernant la fin de vie dans le cadre de la maladie, l’euthanasie et le suicide médicalement assisté sont interdits en France. Par contre, le soulagement de la douleur peut accélérer la survenue du décès au-delà de certaines doses. La question : doit-on alors laisser souffrir cette personne? L’information du risque du décès ou de diminution de la conscience est donnée au malade prioritairement et à sa famille si c’est sa volonté. Il existe l’approche des soins palliatifs qui consiste à accompagner la vie jusqu’au dernier souffle sans précipiter la fin intentionnellement. C’est un débat nécessaire afin d’expliquer les différences des conceptions de la fin de vie car 70% des gens (malades ou non) meurent à l’hôpital dans nos sociétés. Un lieu qui à l’origine n’est pas fait pour ça mais c’est un fait sociologique, une réalité.

Réponse du rav Oury Cherki :

Il n’est pas interdit de soulager la douleur dans la mesure ou cette action n’entraine par la mort de manière sure