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Perte séminale volontaire et avortement

Perte séminale volontaire et avortement

Q: Le versement de sa semence est-il une violation des sept commandements de Noé? Et le fait d’avoir des relations avec une femme rendue volontairement stérile?

Q : Au chapitre 38 de la Genèse, Er et Onan se rendent coupable d’un « acte plus grave que presque tous les autres transgressions de la Thora » (selon le Choulh’an Arou’h Even Haezer 23:1 et les commentateurs), à savoir le versement de leur semence. La mauvaise utilisation de leurs organes reproductifs a été punie de la peine capitale par Hachem. La sévérité de cet acte soulève la question suivante : le versement de sa semence est-il une violation des sept commandements de Noé ? Et si oui, quelle mitsva ou mitsvot sont associées spécifiquement à cette violation ? Je pose cette question car il m’est aisé de voir dans cet acte une transgression d’ordre sexuel mais qu’en est-il de l’homicide d’âmes, du vol d’une vie potentielle ou encore de la réalisation de ses pulsions comme c’est le cas lorsque l’on mange la chair d’un animal vivant ?

Rabbi Nathan écrit dans la préface du Tikoun Haklali: « chez quelques personnes, une expérience impropre est provoquée par l’excès de nourriture ou de boisson. Chez d’autres elle est causée par la position dans laquelle elles se trouvent en dormant. L’on ne devrait trop se soucier de telles expériences car elles ne sont guères plus significatives que l’énurésie d’un enfant. » Le contraste flagrant entre la déclaration de Rabbi Nathan et les évènements dans Genèse 38 créent un précédent, à savoir que lorsqu’une personne verse sa semence c’est son intention qui établit sa culpabilité. Rabbi Nathan poursuit : « mais il y a ceux dont les émissions sont stimulées par des pensées impures ou des actes insensés. De telles émissions causent des dommages spirituels de niveau inconcevable. » Si l’intention est le facteur décisif entre une expérience insignifiante et une atteinte spirituelle, quelle devrait être la position des Bnei Noah sur les moyens de contraception et/ou lorsqu’un homme sait qu’il dépose sa semence dans un utérus rendu volontairement stérile?

R: Chalom,

Même si le statut juridique de l’émission de semence chez les non-juifs n’est pas entièrement défini par la loi juive, il est très clair que du point de vue moral il s’agisse d’une très mauvaise conduite qui gaspille la pureté de la vie et entérine spirituellement l’essence même de l’homme.

L’amour entre un homme et sa femme n’est pas un acte mauvais. Au contraire, il est la réalisation du but de la Création, même lorsqu’il ne sert pas à procréer.

Oury Cherki

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