Question:
Ces péchés dans le judaïsme existent mais ne sont pas capitaux. Ils font simplement partie de l’équilibre moral de la personne: la gourmandise n’est pas mauvaise en soi, c’est l’excès de gourmandise qui est mauvais ; la paresse n’est pas mauvaise, mais l’abandon de la personne dans la paresse l’est.
Il n’y a pas de dichotomie bien-mal dans les différentes forces de la personne, ce qui fait qu’en fin de compte, aucune force de l’être, aucune qualité de l’âme n’est absolument disqualifiée. Ce qui pose problème c’est le déséquilibre.
Même la sexualité, que le christianisme identifie quasiment au diable, est encouragée par le judaïsme (dans sa juste mesure évidemment), allant jusqu’à la considérer comme le summum de la sainteté, étant donné qu’elle est à la source de la vie.
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