Toutes les spiritualités donnent la place, à un moment de l’année ou de la vie, à la manifestation de l’intériorité. De manière caricaturale, c’est ce qu’ont voulu mettre en évidence les mythes païens de Bacchus et Dionysos – dépeignant ce qui se passe lorsqu’on laisse une liberté totale aux aspects les plus indignes de l’homme.La fête de Pourim est leur équivalent dans la sainteté. Le Talmud nous enseigne que « lorsque le vin entre, se révèle le secret ». C’est précisément ce que nous faisons à Pourim: nous révélons le secret. C’est pourquoi les rabbins recommandent que celui qui boit du vin à Pourim doit avoir quelque chose de noble à manifester. Par contre, celui qui sait que ce qui se cache dans son for intérieur n’est pas noble, voire indigne, il est préférable qu’il s’abstienne de consommer de l’alcool.

Le déguisement se dit en hébreu « ta’hposset », qui signifie la recherche. Le choix du déguisement est en effet le reflet de notre intériorité…